Pages

lundi 26 octobre 2015

Les gros mots

Aujourd’hui, bien que cela fasse un moment que je n’ai pas publié, je vais te parler d’un sujet qui me tient à cœur : l’image de soi.

Pour le mois d’octobre, Sandra du blog Habitudes Santé en a fait son thème, et à mon tour, j’aimerais apporter ma pierre à l’édifice en te parlant plus spécifiquement d’un gros mot que voilà : l’obésité.

A la base, c’est un simple terme médical, qui te place dans une certaine catégorie de gens dont l’IMC (Indice de Masse Corporelle, soit le rapport entre la taille et le poids d’un individu) dépasse les 25kg au m². On parle même d’obésité morbide lorsqu’on atteint les 40kg/m². Classe non ?

Petite révélation : je fais partie des gens obèses. Oui oui. Ça ne  se voit pas tellement, même si j’ai évidemment des formes (très) rebondies, les gens sont généralement surpris de savoir que je suis obèse, médecins y compris. C’est là que le bât blesse.

Par abus de langage, on entend souvent par là une personne qui a du mal à se déplacer du fait de sa corpulence, qui passerait sa vie à se goinfrer de cochonneries. Tant qu’on y est, quelqu’un qui ne bouge jamais, voire qui se terre chez lui, n’ayant pas de vie sociale. Quelqu’un de moche, reclus, que si on pouvait ne pas en avoir trop sous les yeux, ce ne serait pas plus mal.

J’exagère peut-être un peu. Mais combien de fois lors de mes lamentations (Aaaan je suis pas belle, je suis trop grosse) on m’a répondu « oui, mais au moins tu n’es pas obèse ». Ha ha. Je te passe le regard condescendant du médecin quand tu annonces ton poids « ah oui, quand même, vous savez que là, vous êtes obèse ?». LA limite à ne pas franchir. La disgrâce absolue.

Le gros mot est lâché, avec tous les vilains clichés que je viens de citer. Certes, ce ne sont que des clichés,  bien évidement faux dans la plupart des cas. Mais une fois qu’on nous a collé cette étiquette, difficile d’avoir une bonne estime de soi. On arrive à se persuader qu’effectivement, on est bons à rien puisque nous avons échoué avec notre corps. On est devenu quelque chose de difforme, qu’il faut camoufler et/ou faire maigrir à tout prix.

C’est ce que j’ai essayé de faire. Camoufler. Toute ma jeunesse. Je n’étais pas obèse pourtant à l’époque, « seulement » en surpoids. Mais la dureté des cours d’école m’a persuadée que j’étais énorme, et on me consolait avec « ne t’en fais pas, tu es intelligente ». (Je comprenais donc : « effectivement, tu es grosse, donc moche, alors compense avec l’intelligence »). Et puis, j’ai petit à petit essayé de maigrir, jusqu’au jour où suite à de (trop) nombreux régimes, je suis devenue réellement obèse. J’ai très mal vécu le fait de rentrer dans cette catégorie d’IMC. Parce que je m’étais toujours dit qu’au moins, je n’en étais pas là.

Maintenant que j’y suis… C’est dur. J’espère même au fond de moi que cela changera un jour. Mais pour une fois, je n’ai plus envie de me battre –contre moi-même - pour ne plus être obèse. Je veux surtout me battre pour m’accepter pleinement, m’accepter telle que je suis, m’aimer ainsi, quel que soit mon IMC.

M’affranchir du regard que l’on porte sur moi, car je suis convaincue qu’ils voient avant tout ce que moi je vois. Si j’arrive à me trouver jolie, mon attitude, mon comportement et le reste feront qu’effectivement, je serai jolie. Un peu comme certains top model « curvy » que je trouve tout simplement magnifiques car elles sont rayonnantes de confiance en elles.

Je terminerai ce long pavé en te disant que si toi, tu n’as pas de problème de poids, profites en et aime toi tel(le) que tu es ! Que si au contraire, tu es trop gros(se), trop maigre : aime toi aussi ! Ne laissons pas des mots peser sur nous, et ajouter à la difficulté d’avoir un certain poids, avec l’impact que cela peut avoir sur notre santé, notre apparence, notre habillement, notre vie en général.  Assumons notre beauté, aussi peu conventionnelle soit elle ! :)

Pour retrouver d'autre témoignages concernant l'image corporelle, rendez vous chez Sandra, et repérez bien le petit logo ci-dessus, et voici les liens des autres témoignages, n'hésitez pas à aller y faire un tour !


  • Chou du blog Simple Comme Chou et son article : Ce jour où j’ai cessé d’être « moi »… 
  • Magali du blog Sortir de la Boulimie et sa vidéo Les stars n’ont pas un corps parfait !
  • Sandie du blog Manger-intuitivement et son article Bien Dans Sa Tête, Bien Dans Sa Peau
  • Sandra Fernandes-Machado du blog Habitudes Santé et son article 5 mythes autour de l’image corporelle et du poids.
  • jeudi 24 septembre 2015

    Quand je serai grande

    Plus tard, je serai posée. Je saurai où je vais. Je serai une vraie adulte, j'aurai fini de tout chambouler. Sauf qu'être grande, c'est pas gagné. Essentiellement parce que je suis petite ET que j'ai fini ma croissance !

    Héhé. Plus sérieusement. Comme une enfant, je voudrais me rouler dans le couette et bouder. Je suis fatiguée. Fatiguée de mon boulot, déjà. Qui m'épuise nerveusement, qui me draine toute mon énergie. Je ne sais pas où je travaillerai dans 15 jours, ailleurs j'espère. Mais ça va sans doute bloquer. Mais on sait pas encore. Bref, un bel imbroglio. Toujours est-il que là où je suis, l'ambiance est détestable. Je dois suivre des consignes parfaitement débiles. Etc. 

    Fatiguée de ma fille aussi. La rentrée est dure pour elle, elle est très fatiguée... Et quel est le propre d'un enfant fatigué ? Il chouine, il râle, il pleure. Youpi... J'ai beau être dingue d'amour pour elle, je n'en peux plus par moments.

    Fatiguée de mon manque d'énergie (fatiguée d'être fatiguée ?!). Fatiguée de ce speed pour réussir à caser mes deux séances de sport / semaine. 

    Bref. Il y a un an de cela, je me demandais bien où je serais aujourd'hui. Et si je l'avais su, cela m'aurais évité bien des angoisses. Car même si là tout de suite, c'est un peu compliqué, l'avenir est bien plus rose qu'il y a un an. 

    De la même manière, je me demande ce qu'il en sera de tout cela dans un an. Si tous mes/nos projets se réalisent, ce sera le bonheur. On aura déménagé, et j'aurai changé de boulot. Dans un monde merveilleux nous aurons une jolie maison, avec un bout de jardin, et je serai épanouie dans mon travail.

    Je reste réaliste : avec la bougeotte permanente que j'ai, il me faudra toujours changer quelque chose. Cependant, j'ose espérer que ce seront des changements non pas nécessaires pour me sentir bien, mais plutôt des changements positifs, qui résulteront d'envies. 

    D'ici là, il me reste un an. Un an pendant lequel ça ne va pas être de tout repos. Je suis en pleine galère professionnelle, on vit à 3 dans un 40m² pourri, et j'ai pas mal de choses à gérer afin de finir de clôturer ma vie d'avant. J'aimerais durant ce laps de temps apprendre à grandir, prendre du recul, rester zen, être patiente. Je compte sur le sport pour y arriver, et aussi me renseigner sur tout ce qui touche à la méditation et la psychologie positive :) 

    Des pistes à me donner pour être plus grande ? (La première qui me dit de manger de la soupe se prend une baffe virtuelle xD )

    mercredi 9 septembre 2015

    Toute première fois, tou-toute première fois...

    La chanson dans la tête, c'est cadeau ! Petit article aujourd'hui pour sortir de la torpeur des vacances et pour te dire que je suis enfin dépucelée ! 

    Haha. Plus sérieusement, à peine rentrée de vacances, j'ai été à mon 1er cours de yoga ! J'emploie l'expression "dépucelée" car c'est comme le sexe finalement, on en entend beaucoup parler, on croit savoir à peu près comment ça va se passer et finalement, c'est tout à fait différent. 

    Je m'imaginais déjà mal à l'aise avec plein de gens beaux / souples / béats / sportifs / athlétiques / perchés (raye la mention inutile). Je supposais aussi devoir me contorsionner en vain, en espérant vaguement approcher certaines posture, le tout en souffrant le martyr. Et puis je croyais aussi que ça allait être super bizarre et que j'allais devoir me retenir de pouffer. 

    Oui, mais il fallait absolument que j'essaie. Déjà parce que je suis curieuse : on en dit tellement de choses, sur le yoga. Aussi parce que je suis une stressée de la vie, et que j'aimerais bien me détacher un peu de cela. 

    Et que j'ai bien fait d'essayer !!! J'ai adoré ce cours (et le suivant). Littéralement. Pour le premier, j'ai pris un atelier spécial débutants, histoire de ne pas être trop paumée. La prof nous a expliqué les principes fondamentaux du yoga, ainsi que quelques postures de base, le tout agrémenté d'exercices de respiration. 

    Ce que j'en ai retenu : le principe de non compétition. Inutile de regarder ce que fait ton voisin, l'essentiel est de ressentir la posture, le bien qu'elle nous apporte, et ce qu'elle fait travailler. 

    Se respecter : de la même manière inutile de forcer comme un dingo sans réfléchir (je peux être comme ça parfois) chacun son rythme, on fait travailler son corps et son esprit, sans se faire de mal. 

    Respirer. Prendre le temps de respirer, vraiment. Pour une fois s'accorder de se regarder le nombril, observer comment notre propre corps fonctionne, voir son souffle, l'amadouer, en faire un outil. 

    ...et le fameux "Aooooommmmmm". Comment dire ? Quand la prof nous a dit que nous allions chanter, ma petite voix intérieure a dit "et m*rde....". Car je voyais cela comme une espèce de folklore ridicule, auquel je ne pouvais décemment pas m'empêcher de rire. Là encore, j'ai été surprise. Par la force de ce son notamment. Par ce qu'il dégage. Moi, si dubitative, j'ai été charmée. 

    Je pense cependant que cela dépend beaucoup de l'état d'esprit dans lequel on "chante". Evidemment, vu de l'extérieur, ça reste bizarre. Mais après une heure de cours, suivie d'exercices de relaxation, l'esprit est relaxé, ouvert, et ce chant clôt parfaitement cette parenthèse que représente le yoga pour moi désormais.

    Je sais que je ne deviendrai probablement jamais une grande yogi, mais si cette heure et quart peut devenir un havre de paix hebdomadaire , un moyen pour moi de gérer mon stress et mes angoisses, le tout en tonifiant mon corps et en l'assouplissant... je crois que j'aurai tout gagné !!

    Et toi, tu pratiques le yoga ? Depuis longtemps ?  

    vendredi 7 août 2015

    Le bracelet connecté passera t'il par moi ?

    Déjà, avant que l'envie de me bouger ne me prenne, ils me faisaient envie. Faut dire je suis littéralement fan de ces gadgets qui comptent à notre place [Geek inside], je trouve ça fascinant de savoir quel est le nombre de pas que j'effectue en une journée, le nombre de minutes que j'ai dormi la nuit dernière etc etc. J'aurais été une excellente statisticienne ...si seulement j'étais douée en maths !

    Bref. J'ai étudié un peu ce qui se faisait et ma conclusion de l'époque avait été : trop cher pour le besoin que j'en ai. La question que je me pose aujourd'hui, c'est de savoir si l'investissement vaut le coup. 

    Alors je sais bien, il existe des modèles assez abordables, mais je trouve leurs fonctionnalités trop limitées, quitte à porter ce genre d'accessoire, je souhaite qu'il soit assez polyvalent. Dernière nouveauté en date pour ces bracelets : le rythme cardiaque en live. Ayant eu des soucis d'hypertension il y a quelques années, je me dis que ce pourrait être utile. Le nombre de pas aussi, pour avoir une estimation du nombre de calories que je peux brûler dans une journée "normale".

    Pour le sommeil, je ne suis pas convaincue de l'utilité absolue ...Mais j'avoue que ma curiosité l'emporte. Faut dire aussi que je suis la nana qui en mettant son réveil le soir se dit "plus que 6h12 de sommeil"!


    Et puis lequel prendre ?! Dilemme cornélien ! Bon en gros pour moi le match se situe entre les Jawbone et les Fitbit. 

    Petite étude comparative : (non exhaustive - non sponsorisée - et basée uniquement sur les caractéristiques annoncées des appareils) 

    Chez Fitbit, plus de modèles, dont notamment Charge / Charge HR et l'ultime Surge. Respectivement au prix de 130 - 150 et 250€.



    Bon... Vu la différence de prix entre le Charge et le Charge HR pour avoir la FC en continu, pour moi c'est évidemment le HR (à droite sur la photo). Mais le Surge (à gauche) me fait évidement de l’œil... Car c'est le bon compromis entre la montre connectée et le bracelet fit... En effet il prend en charge les SMS, le contrôle de la musique, l'id des appels, et le multisports. Oui, mais ça fait vraiment cher, et je le trouve peu discret. leurs modèles sont dispos en plusieurs couleurs.

    Côté Jawbone, un seul modèle m'attire, c'est le UP3 à 180€ (trouvable un peu moins cher sur le web). Esthétiquement plutôt sympa, il intègre la FC en continu et le petit plus que j'aime beaucoup, c'est l'idée du coach virtuel, avec des petits objectifs quotidiens etc. 
    ...Alors, céderai-je ou non à la tentation ? Et si oui lequel ? Je crois qu'à choisir ce serait le Jawbone, reste à savoir si je franchirai le pas ^^

    Et vous, vous avez ce genre de gadget ? Un avis à partager sur la question ? Je suis toute ouïe :)



    mardi 4 août 2015

    Bilan sportif #1

    Un mois tout pile que je me suis mise au sport. Ca me fait tout bizarre d'écrire ça, déjà la partie "mise au sport", genre moi, Hannah, je suis capable de faire du sport ?! Mon prof de CM1/CM2 n'en reviendrait absolument pas (ainsi que tous les profs d'EPS que j'ai pu avoir). Et puis UN MOIS quoi !

    J'ai tenu bon ! Oui oui oui :) J'en suis toute fière, je dois bien l'avouer ! J'ai su me lever lorsqu'il était si tôt, pédaler alors que j'avais mal partout, faire mes abdos tant bien que mal malgré mon niveau de base si mauvais. J'en suis très contente.

    Ce que j'en retire ? Côté progrès, c'est très subtil (je me refuse à dire inexistant !), voici la copie écran de l'appli où je rentre toutes mes sessions de vélo d'appartement :



    On y voit bien que les distances s'allongent progressivement quelque peu, et je vois aussi qu'avec la ceinture cardio-fréquencemètre, je maîtrise de mieux en mieux mon rythme cardiaque.

    Côté poids : statut quo. Là j'avoue que c'est ma plus grosse déception. J'avais bien perdu un petit kilo, mais un weekend chez ma môman et hop, le revoilà !

    Pour les mensurations : alors là, je regrette de ne pas les avoir prises. Car j'ai bien constaté quelques micro-changements (hanches un poil moins larges, mini creux sous les côtes).

    Alors, même si le bilan purement physique me paraît un peu décevant, je crois que c'est surtout à ce moment là qu'il faut que je m'accroche ! Et puis côté mental, par contre, j'ai beaucoup progressé, je sais mieux de quoi je suis capable (par exemple, je ne vois pas bien  à quel moment j'ai pu croire que je réussirais à faire une séance d'abdos à jeun à 5h30 du matin en ayant dormi 6h...), et surtout les jours où je m'entraîne, je suis nettement plus en forme et de meilleure humeur !

    Pour le mois à venir : les 15 premiers jours, je continue comme ça, en surveillant un peu plus mon alimentation, et en buvant plus d'eau. Ensuite, je pars en vacances, au programme : re-pos. J'en ai plus que largement besoin, cependant, il est aussi prévu de barboter dans la piscine et de se faire pas mal de balades à pieds (dénivelés des montagnes, bonjour !).

    A la rentrée, nouveau programme, il sera temps de vous en parler à ce moment là ;)


    Et vous pendant les vacances, vous continuez le sport ? Ou bien c'est le total lâcher-prise ? 

    lundi 27 juillet 2015

    J'peux pas, j'ai aquaponey !

    C'est une excuse comme une autre, et je trouve celle-ci particulièrement amusante. Aujourd'hui, j'aimerais te parler de motivation. Ou plus précisément, de manque de motivation.

    Car se mettre au sport en nécessite beaucoup (de motivation, si tu n'as pas suivi). Et se mettre au sport encore plus, je crois. Qui plus outre, [private joke inside] lorsqu'on à le popotin d'un éléphanteau, comme moi.


    Pour la faire courte, mon IMC dit de moi que je suis grosse. Obèse même, allons-y gaiement, le mot est lâché (et fera peut-être d'ailleurs l'objet d'un autre article, tiens !). Donc, tout ça pour dire, lorsque le poids est à la fois un frein et une source de motivation, ce n'est carrément pas simple.

    Par exemple, pour perdre du poids, il faut faire du cardio ( au passage, cela entraîne aussi le cœur, qui en a bien besoin ) on pense donc immédiatement running ! Fausse bonne idée à mon sens ! Car la course à pieds est très rude pour les articulations, d'autant plus avec le surplus de poids. Sans compter que si comme moi tu as l'endurance d'une loutre neurasthénique, tu es sacrément mal barré !

    Et puis ce corps, plus ou moins facile à aimer selon le regard que l'on y porte et les regards que l'on est prêt à accepter. Vaste sujet là encore (encore un autre article ?). On se dit qu'on aimerait bien aller en salle... Puis on teste. Et pour l'avoir vécu, ce n'est pas toujours simple de suer à grosses gouttes sous le regard de la nana ou du mec qui gère super bien l'effort et qui avec un peu de (mal)chance a son petit sourire narquois lorsqu'il te voit galérer.  Ceci dit, j'ai eu aussi l'occasion de tester des salles où l'ambiance y était très bon enfant, où les regards étaient bienveillants.

    Enfin, le temps à y consacrer... J'en parle justement dans mon dernier billet, pour moi ce n'est possible QUE le matin. Donc exit les salles de sport, exit les sports bruyants (genre le step devant la TV à 6h du mat', je ne suis pas sûre que ma voisine soit fan !). Dur de trouver le courage de faire des séances de 2h (genre 1h cardio + 1h renforcement musculaire), car à moins de se lever à 4h30...

    Mais cette motivation, malgré tout, je l'ai. Je pourrais bien sûr me dire que je suis trop grosse pour me bouger, que je n'ai pas le temps, que je n'ai pas le courage d'assumer le fait que  je voudrais devenir sportive malgré ma silhouette. Mais non, je choisis d'adapter, et surtout, d'essayer de progresser. J'ai choisi le vélo d'appartement dans un 1er temps (ah ah, bye-bye l'excuse des articulations !)  (ah et aussi celle du bruit !), je fais en sorte de réaliser 3 séances par semaine, 2 de 30 minutes les jours où je bosse + une de 45mn pendant le weekend. Les soirs où je n'ai pas ma fille, mon homme me sert de coach abdos-fessiers. Doucement les abdos, parce que mon dos est en carton, mais abdos quand même ! Et puis si je me lève 15mn plus tôt pareil, une petite série d'abdos et/ou fessiers.  Dans une semaine, cela fera un mois. Ce sera bien évidemment l'occasion d'un bilan ici !


    Et toi, tu te trouves des excuses pour ne pas faire de sport ? Arrives tu à les dépasser ? 

    jeudi 23 juillet 2015

    Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt


    Bon, et si on parlait plus sérieusement de mon "programme" ? J'y mets des guillemets car comparé aux véritables programmes de sportifs (les vrais, je veux dire), on en est bien loin. Quoi qu'il en soit, mon but premier étant d'intégrer le sport à ma vie quotidienne, je me suis demandée : oui, mais quand ?!

    Maman d'une choupette de 3 ans, avec une vie professionnelle, à quel moment je pourrais bien caser 1h de sport ? Sans que cela ne saute parce que je suis trop fatiguée / suis sollicitée par la dite choupette / dois ranger l'appart' / dois faire à manger et/ ou les courses... [Rayer la mention inutile]. 

    Alors certes, mon homme m'aide, et pas qu'un peu, mais maman qui fait ses exercices dans le salon [de 11m²- littéralement], c'est super drôle d'essayer de faire pareil et de se cogner ou bien se lasser et clairement me faire comprendre qu'à cet instant, c'est d'elle dont il faut s'occuper. Bref. Tout ça pour dire que je me demandais comment j'allais pouvoir me dégager du temps rien qu'à moi.

    Et c'est en discutant avec un collègue pour qui le sport compte beaucoup, qui m'a donné l'idée "Tu sais, ma femme se lève 1h avant tout le monde et fait sa gym tranquillement". Ah oui... bon le matin, j'y avais bien pensé, mais j'ai dû être croisée avec une marmotte...

    Sauf qu'à un moment, il faut se décider. Alors, je me suis dit que j'allais essayer, après tout. Qui ne tente rien n'a rien, etc. Et puis j'ai réussi à me lever. A faire tout ce que j'avais prévu et ainsi être super bien réveillé ( Ô Miracle !) pour faire le petit déj' de Choupette. A arriver au boulot les yeux réellement ouverts... Hey, mais le matin, c'est pas si mal !

    Evidemment, je dois me coucher plus tôt pour que ce soit viable (oui, se lever à 5h trois fois par semaine en se couchant à minuit, ça devient vite compliqué), mais après tout, n'est-ce pas précisément ce que je souhaite ? Trouver des moments rien que pour moi tout en ayant une meilleure hygiène de vie ? 

    Voilà, je suis donc maintenant quelqu'un qui sait se lever (très) tôt ! Pour me bouger ! Voilà qui me semblait strictement impossible il n'y a même pas un mois de cela. Trois semaines que je tiens, mais en vrai, cela ne représente pas un effort si immense parce que j'y prends goût :)   

    Et toi, tu t'organises comment ? 

    mercredi 22 juillet 2015

    Miscellaneous

    En voilà, d’un mot bizarre. Miscellanées en français. Oui, mais je le trouve plus joli dans la langue de Shakespeare. Voici la définition que l’on peut trouver dans le dictionnaire :
    Miscellanées : Recueil sur des sujets divers de science et de littérature, d’études.
    L’idée à retenir pour moi, c’est surtout la diversité. Parce que je n’aime pas me cantonner à un seul domaine, et parce que je suis quelqu’un de très éclectique. [Moi, je suis très pour l’éclectisme]
    Plus sérieusement, j’en ai fait le nom de ce blog pour ces raisons, me laissant ainsi le champ libre pour choisir mes sujets, et aussi parce que ça sonne bien à mon oreille.
    Mais d’abord, j’aimerais aborder le sport. Cela pourrait surprendre à peu près tous ceux qui me connaissent, disons que je suis l’anti profil-type de la nana sportive. Petite, franchement ronde, informaticienne, versée dans les loisirs créatifs.
    Oui mais justement, je voudrais que cela change. Que le sport fasse partie intégrante de ma vie, moi la fille qui a fini avant-avant-avant dernière au cross du collège. Pour qui n’importe quel prétexte était bon pourvu qu’il me dispense de sport. La même nana qui a bien du mal à accepter son corps, même avec ses 30 ans approchant.
    Pour le moment, c’est de tout ça dont j’ai envie de parler. Je vais d’ailleurs m’atteler à découvrir quelques blogs de gens un peu comme moi, dans toute l’immensité du web, je devrais pouvoir y trouver des comparses, non ?
    D’ailleurs, si vous vous reconnaissez dans ces propos, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire, de même si vous pouvez me conseiller quelques bonnes adresses :)

    lundi 20 juillet 2015

    Bienvenue !

    En voilà d'un titre bateau ! Mais je te souhaite la bienvenue, cher lecteur fraîchement débarqué, que ce soit par hasard ou non chez moi, dans ce nouvel espace virtuel qui est le mien.
    Des blogs j'en ai eu plusieurs. Trois très différents, en fait. Un où je parlais de livres, de cinéma, de lectures, et autres choses qui faisaient mon quotidien. Puis un de maman, dès que j'ai su que j'étais enceinte,  l'envie de partager cela. Et puis un blog créatif, orienté couture essentiellement. Ces trois blogs ont fini par fermer. Soit par manque de temps, soit par envie de changement, soit enfin à cause (grâce ?) à un grand tournant dans ma vie.
    Toujours est-il que je ressens toujours le besoin d'écrire. Oui, mais où ? Sur un calepin ? C'est ce que j'ai fait durant un temps. Des raisons personnelles me poussent à ne pas recommencer. Un blog ? Oui mais je ne veux plus de cette course à la popularité, de devoir respecter une ligne éditoriale, de tenter d'apprivoiser le référencement, d'y passer des heures entières pour espérer grappiller quelques miettes de succès sur le web. Cela ne me ressemble pas.
    Mais alors pourquoi pas un simple blog où je parlerais de ce qui me tient à cœur ? Mon rôle de maman, mes tentatives sportives, mes créations, mes doutes, mes joies, mes découvertes... En restant moi. Discrète, râleuse, positive, en prenant ce qui me viendra, sans aller le chercher. Je peux ainsi continuer à écrire dans le vide pour le plaisir de poser mes mots. Et avoir l'éventuelle surprise que des échanges se créent, de manière tout à fait naturelle.
    Bienvenue à toi donc, par principe, je te tutoie, tu peux évidement en faire de même !